Ma vahiné du brésil. J'étais au carnaval de Sao Paulo, loin des boulevards démonstratifs de Rio, dans la ferveur de ce carnaval incroyable où les marées humaines descendent les rues comme des fleuves de désir et d'espérances. Une grande amie à moi m'avait invité à partager cette communion violente et charnelle. Nous étions ivre de danse, de transe même dans cette foule où les peaux blanches se distinguent par leur rareté. Tous les descendants des esclaves africains suivaient le son des tambours, nous dansions durant des heures peaux contre peaux, la nuit n'existait pas. Lorsque Isabella m'apparut pour la première fois, elle avait un minuscule short en jean et un tee-shirt rose sous sa tenue de vahiné. Mon hôtesse connaissait bien sûr mon penchant démesurée pour les vahiné comme Isabella et je vis son regard amusé lorsqu"elle me présenta à elle. Isabella. J'en frisonne encore de cette rencontre quasi divine au milieu de cette foule où je n'existais pas ou les autres disparaissaient dans cette symbiose de la multitude. Nous ne pouvions pas parler, les tambours assourdissants, la foule nous emportait sans pouvoir s'arrêter. Mais j'étais heureux car mon bras se frottait au sien dans la cadence de la danse, nous vibrions et mon sexe sentait que lui aussi existait. Je voyais parfois le renflement de son short et la pointe tendue de ses petits seins comme je les aime. Je n'étais qu'une note tendue qui vibrait à l'unisson avec cette note si voisine. Si certaine. Je n'étais pas pressé car je savais qu'elle serait mienne et cette certitude me donnait à vivre ce présent cadencé contre sa peau, à ses côtés.

... à suivre